Alekzei Verduisky [ACCEPTÉE]

IDENTITÉ

• Nom et Prénom(s) : Verduisky Alekzei
• Surnom : Alek-la-Poisse.
• Race : Mordesh
• Sexe : Masculin
• Âge : J'ai arrêté de compter il y a plus de cinquante ans.

• Casier Judiciaire : Faut pas écouter les racontards des mineurs, les effondrements ne sont absolument pas de mon fait, mais vous savez comme ils sont : supersticieux.

• Situation familiale : Un cousin en vie, Alanej Lapreski. Peu de contacts avec.
• Dossier Médical : Aucune allergie. Du reste, je me soigne très bien seul.
• Compétences – Parcours professionnel : Mineur, spécialiste en creusage de trous à grande vitesse. J'ai des connaissances en alchimie Mordesh classique. Mon passé d'ex-assistant chirurgien m'a laissé une excellente maîtrise de la scie et des objets tranchants en tout genre.

EXAMEN PSYCHOLOGIQUE

Imaginez-vous dans les situations listées ci-dessous, et décrivez la façon dont vous réagiriez.

• Une bagarre éclate dans une taverne bondée de monde, et quelqu'un finit par renverser votre verre.
Je m'inquiète.
Techniquement, si une bagarre a éclaté, je devrais avoir pris au moins un tabouret dans la face avant que quelqu'un ne songe à renverser mon verre. Clairement la situation est anormale et mérite d'être tirée au clair, la réaction logique est donc de trouver une tartine beurrée dans le tumulte et de voir si, une fois lâchée, elle me fonce bien droit dans la figure. Si la chance semble être avec moi, c'est probablement le moment d'en profiter pour inspecter quelques poches.
Notez, la situation en soit est assez incongrue : ce n'est pas mon genre d'entrer dans des tavernes bondées.

• À Thayd, un mendiant - d'une race différente de la votre - s'approche en vous suppliant de lui laisser quelques pièces.
S'il semble louche, c'est clairement un piège, habituellement ce sont les mendiants qui me donnent des pièces. Je lui dit que je ne suis pas dupe et je m'éloigne à reculons jusqu'à ce qu'il soit hors de vue.
Si je le connais de vue ou qu'il ne me semble pas franchement dangereux, un peu de solidarité ne fait pas de mal : autant unir nos forces pour profiter d'autres passants, l'un pourra détourner l'attention d'un naïf pendant que l'autre lui fera les poches.

• À Thayd, un mendiant - de même race que la votre - s'approche en vous suppliant de lui laisser quelques pièces.
Même chose qu'au-dessus. Je demande en plus son nom de famille, des fois que ça soit un parent éloigné. Plus on est de Mordesh, moins c'est la dèche.

• Vous découvrez le corps sans vie et mutilé d'un membre de votre faction dans les plaines sauvages de Galeras. Le plandragon à l'origine du massacre est loin. Personne aux alentours.
Je m'assure de le toucher à bonne distance, de préférence avec un objet pointu (ça les dissuade de faire semblant bien longtemps). S'il est en effet bel et bien mort, je vois ce que je peux trouver d'utile dessus, et si il a de quoi être identifié. Et si c'est un des miens, je ne vais quand même pas cracher sur un peu de sérum Vitalus gratuit.
Et à la fin, je l'enterre : les macchabées  qui traînent, ça fait désordre. Ne pas oublier d'en noter la position, ça peut se révêler utile, des fois qu'il y ait une prime en vue contre des informations sur un disparu.

• Un supérieur hiérarchique vous donne un ordre qui va à l'encontre de vos principes les plus essentiels.
Supérieur ou non, PERSONNE NE ME FERA TEINDRE MES CHEVEUX. UUUURGH.

Je n'ai pas énormément de principes, aussi je n'hésiterai pas à les défendre sans hésiter, supérieur ou non.

• On vous propose un travail grassement payé et pas forcément très légal, qui implique une transaction avec un groupe de membres du Dominion.
Je demande avant tout des renseignements sur le groupe en question, le type de travail, la dangerosité, et la possibilité de garder l'anonymat sur le sujet. Je calcule si le tout vaut le coup de tendre la main à l'opposant ou non a partir de cela.
Pour faire court : "ça dépend". Je veux bien faire tout et n'importe quoi, mais pas tout et n'importe quoi, quoi.

• Vous vous retrouvez au centre d'un conflit armé opposant des troupes militaires Exilées et du Dominion.
1) Je ne suis pas militaire.
2) Je tend à attirer les projectiles divers.
3) C'est pas ma guerre.
=> Je pense que la solution logique et de trouver une grotte, une cave, un bunker, un terrier, n'importe quoi qui puisse m'assurer un moindre mal que ce qui m'attend si je reste au milieu.

• Au détour d'une ruelle, vous apercevez une jeune femme vêtue de haillons se faire violemment agresser par deux Granoks à l'air moribonds.
Tout d'abord, j'attend voir si la fibre de la Justice me démange et si mon corps est en état assez stable pour me permettre de l'écouter. Si c'est le cas, j'analyse la situation en vitesse, et je vais donner le change à ces individus en leur offrant un adversaire plus costaud à se mettre sous la dent (non pas que je le sois particulièrement, mais que voulez-vous, lorsque la fibre de la Justice parle, on se sent toujours plus grand, plus séduisant, et plus puissant, et on finit souvent avec moins de molaires qu'à l'arrivée).
Si la fibre de la Justice a décidé de rester muette -une chance pour mon intégrité physique-, en fonction de la situation, je peux envisager de hurler quelque chose pour alerter du monde, ou encore leur jeter des projectiles de loin dans l'espoir qu'ils me remarquent et se lancent a ma poursuite -je cours vite, on pourra me surnommer "Le Pro de l'Escapade". Je disparaîs dès que je le peux en esperant que la demoiselle ait pu filer entre temps -le cas échéant, c'est sûrement que la selection naturelle était à l'oeuvre-.

• Vous avez une petite fringale. Un restaurant chic, une cantine populaire, des miettes de pain au fond du sac, etc... les possibilités sont nombreuses.
N'importe quoi de mangeable qui puisse éventuellement se mixer et être bu à la paille.
Je vous ai dit que j'avais un mixer ? Il me fait des jus de steak-frites succulents.

• Un individu peu recommandable vous propose de lui acheter – à bon prix – de la poudre de larves Lopps, en vous vantant ses qualités hallucinogènes et psychotropes.
J'ai rarement de l'argent en poche. J'avise son gabarit, s'il possède ou non des armes, et s'il semble avoir ses facultés mentales en bon état ou non. Si ça semble envisageable, je l'embobine et je m'en vais avec sa poudre, n'y a pas de raison que je sois moins doué qu'un autre pour vendre ce genre de choses. Et j'ai souvent besoin de sous.

• Lors d'une conversation de comptoir, vous entendez un Aurin parler de ses croyances, et du lien fort qu'il entretient avec la nature.
J'écoute. J'aime bien écouter les gens parler. Quand il n'y a pas de tables qui volent et de tabourets jetés à la volée, c'est toujours agréable d'écouter les gens parler.
Et puis, les Aurin sont si vifs et petits. On dirait des genres de petits pois sauteurs, mais poilus. Amusant.

• Vous rencontrez un Mordesh qui exprime toute sa haine envers le professeur Lazarin. Un humain rétorque que les Mordesh, ces bêtes de foire, n'ont rien à faire parmi les Exilés.
Je m'approche.
Et je le fixe.
Longuement.
C'est petit, un humain. Et ils sont facile à mettre mal à l'aise. Avec deux Mordesh qui l'entourent après de tels propos, je pense qu'il s'abstiendra d'en dire plus, finira par s'en aller avant de se faire dessus, ou changera brusquement d'opinion. Je peux aussi me lancer dans la description de ce que je pourrais bien faire à son faciès sous peu afin qu'il se sente plus proche des bêtes de foire. Les idiots, on peut toujours les éduquer avec un peu de bon sens. Et puis, je suis sûr que sa mère n'était pas particulièrement belle non plus.
Pour ce qui est de l'opinion de mon compatriote, une fois débarassé de l'humain, j'aurais tout le loisir de discuter posément avec.

• À Algoroc, une foule s'est rassemblée autour de l'Amiral Brightland qui donne un discours enflammé sur la fierté qu'il éprouve d'être un Exilé.
J'écoute de loin si je peux. Je n'aime pas les foules, donc peu de chances que je m'approche, sinon éventuellement pour inspecter quelques poches. J'aime bien écouter. C'est un peu comme avoir un genre de mélodie de fond.